Lorsqu'un couple avec enfants se sépare, la pension alimentaire permet au parent ayant la garde exclusive de subvenir aux besoins des enfants. Mais la fixation du montant de la pension alimentaire et ses modalités de versement peuvent soulever de nombreuses problématiques.
Avocat exerçant à Marseille 6 (proche des 1er, 7e et 8e arrondissements), je mets mes compétences en droit de la famille à votre service pour faire valoir vos droits et obtenir une pension équitable.
En droit français, la pension alimentaire recouvre plusieurs réalités. La plus fréquente est celle versée pour l'entretien et l'éducation des enfants après un divorce ou une séparation.
Son montant est déterminé en fonction des besoins de l'enfant et des ressources de chaque parent. Pour les ex-époux, la prestation compensatoire vise à corriger les déséquilibres financiers causés par la rupture. Elle peut être versée sous forme de capital ou de rente viagère.
Enfin, les enfants majeurs peuvent avoir une obligation alimentaire envers leurs parents dans le besoin, si ces derniers n'ont pas de ressources suffisantes pour subvenir seuls à leurs besoins.
À noter : la pension alimentaire pour les enfants est due jusqu'à leur majorité, et peut se prolonger s'ils poursuivent des études ou s'ils ne sont pas encore autonomes financièrement.
En tant qu'avocat en droit de la famille près de Marseille 7, j'étudie votre situation personnelle pour identifier le type de pension applicable et vous guider dans les démarches, qu'il s'agisse d'une procédure de divorce, d'une séparation de corps ou d'une demande de pension pour un parent âgé. Mon objectif est de vous aider à obtenir une pension alimentaire qui corresponde réellement à vos besoins et à ceux de vos enfants.
Le but est d'évaluer sa capacité contributive réelle. Pour les prestations compensatoires ou les pensions envers un parent, les disparités de patrimoine et de revenus sont analysées. L'état de santé et l'âge du créancier sont aussi des critères importants.
Mon rôle d'avocat est d'étudier minutieusement votre budget et celui de l'autre parent pour proposer au juge un montant équitable et adapté, en vous apportant des arguments juridiques solides. Je veille aussi à ce que tous les postes de dépense de l'enfant soient couverts, et si la situation de l'un ou de l'autre parent évolue, je peux également m'occuper de faire réviser le montant de la pension.
La fixation du montant de la pension alimentaire est une étape délicate. Le juge aux affaires familiales prend en compte plusieurs critères : les revenus et charges du parent débiteur, le niveau de vie de l'enfant avant la séparation, ses besoins spécifiques liés à sa santé ou à sa scolarité... La pension doit couvrir les dépenses courantes (nourriture, habillement), mais aussi les frais de logement, les activités extra-scolaires, les vacances.
Pour évaluer les ressources du parent débiteur, ses revenus professionnels sont pris en compte, mais aussi ses revenus patrimoniaux et ses autres avantages (logement de fonction par exemple). Côté charges, son loyer, ses impôts, ses emprunts en cours peuvent être déduits.
Une fois son montant fixé par le juge ou par une convention parentale, la pension est versée chaque mois, par virement, chèque ou en espèces. Elle peut être réévaluée chaque année en fonction de l'indice des prix.
À noter : il est conseillé de privilégier un versement par virement, pour pouvoir plus facilement prouver les paiements en cas de litige.
Mais parfois, un changement de situation (perte d'emploi, déménagement, nouveaux besoins de l'enfant...) impose de revoir plus substantiellement le montant. Une procédure de révision amiable ou judiciaire est alors nécessaire, sur la base de justificatifs prouvant ce changement.
Je peux vous assister dans ces démarches, en constituant un dossier étayé et en négociant avec l'autre partie pour défendre au mieux vos intérêts. Mon but est d'arriver à un accord amiable sur le nouveau montant, mais je peux aussi engager une procédure contentieuse si le dialogue n'est pas possible.
Le non-versement de la pension par le parent débiteur est malheureusement fréquent. En tant qu'avocat, je connais les leviers juridiques pour y remédier : saisie sur salaire ou sur compte, paiement direct par l'employeur ou les organismes sociaux, recouvrement public par les CAF...
Des sanctions civiles (dommages-intérêts) et pénales (délit d'abandon de famille passible de 2 ans de prison et 15 000 € d'amende) sont aussi possibles en cas de mauvaise volonté manifeste. Le non-paiement pendant plus de 2 mois peut même justifier une suspension du droit de visite et d'hébergement.
Une autre solution peut être la garantie des impayés de pension alimentaire (GIPA) proposée par les CAF, qui permet d'obtenir une allocation de substitution en cas de non-paiement.
Grâce à mon expérience en droit de la famille, mais aussi en procédure civile et pénale, je suis en mesure de vous proposer la stratégie la plus efficace pour obtenir le versement effectif et régulier de la pension alimentaire. C'est une question de respect de la décision de justice, mais surtout de préserver le niveau de vie et l'équilibre de vos enfants.
Bien plus qu'une simple somme d'argent, la pension alimentaire est au cœur d'enjeux humains, financiers et juridiques complexes. Sa fixation requiert une fine analyse de votre situation personnelle et familiale, ainsi qu'une solide connaissance du droit de la famille. Son versement doit être surveillé dans la durée pour s'adapter aux évolutions de vie des parents et des enfants.
En faisant appel à un avocat comme moi, Maître Manon Dantin, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir une pension alimentaire juste et pérenne, efficacement versée, et tenant compte de tous vos droits. Je vous reçois au sein de mon cabinet d'avocat dans le 6e arrondissement de Marseille, proche des 1er, 7e et 8e arrondissements, pour vous épauler en toute confidentialité dans ces moments délicats. N'hésitez pas à me contacter pour un premier rendez-vous et bénéficier de mon engagement complet à vos côtés, pour préserver vos intérêts et ceux de vos enfants.
Au-delà de son importance financière immédiate, la pension alimentaire a des incidences fiscales qu'il ne faut pas négliger dans les négociations sur son montant.
Pour le parent qui la verse, elle constitue une charge déductible de ses revenus. Pour celui qui la reçoit, elle est certes un revenu imposable, mais qui ouvre droit à une demi-part supplémentaire de quotient familial s'il vit seul. Cet avantage compense largement l'imposition. De plus, le rattachement fiscal des enfants majeurs à charge donne droit à une demi-part supplémentaire, ainsi qu'à des réductions d'impôts pour leurs frais de scolarité.
Ces aspects fiscaux doivent donc être soigneusement intégrés dans la réflexion sur le montant et le partage de la pension alimentaire entre parents. J'y suis très attentive dans l'étude personnalisée de votre dossier, afin que vous puissiez bénéficier de tous les avantages auxquels vous avez droit.
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